Seul le titre vient préciser que c'est à Louise Labé que s'adresse le texte, ce qui n'était bien évidemment pas le cas initialement pour ce texte réemployé. Il s'agit en effet d'une traduction d'une pièce de Girolamo Angeriano, publiée dans Erotopaegnion à Florence en 1512 puis à Naples en 1520. Il en existe une traduction par Germain Colin Bucher (https://archive.org/stream/lesposiesdeger00buch#page/102/mode/2up) et une par Michel d'Amboise dans les Cent Epigrammes. François Rigolot (1986) attribue celle que l'on trouve dans les pièces d'escorte des Euvres de Louise Labé à Mellin de Saint-Gelais sans produire son argumentaire. Rien ne vient toutefois corroborer cette hypothèse et nous ne la retenons pas.