Donné m’avez ce que vous avez peu,
Et mieulx encor, s’eussiez eu la puissance,
Amys treschers, parquoy ne me tiens peu
Submis à vous, et vostre obeyssance.
Quel autre bien print de terre naissance
Plus precieux, de plus grand’ dignité,
Que bruit et los, gloire et eternité ?
Dont voz escriptz (s’ilz ne sont immortelz,
Faictz les avez pourtant pour estre telz)
Durant mon temps sont mes labeurs vivans :
Ce qu’il n’advient (d’estre ainsi exaltez)
Mesme apres mort, à gueres d’escrivans.