Le blond Phebus a prins sa robbe d'or
À ce matin, et son cler diademe
Bien estoffé d'un infini tresor
De pierrerie ayant splendeur extreme ;
Ses grans coursiers qui sont bardez de mesme,
Courent grand trot par le ciel pur, et munde ;
Les grans souffleurs laissans en paix le monde
Ont ce jourd'huy replié leurs grans ailes
Qui parmi l'air trop se batoyent entre elles ;
En cœur d'yver un jour d'esté je voy,
Cette journee est la belle des belles
Mais laide elle est quand ne suis avec toy.