Pour ton l’an dit, que veulx tu que te donne,
Sinon mon corps, lequel je te habandonne ?
Mon cueur aussi qui est plain de destresse,
Je veulx des deux que tu soys la maistresse
Car si le corps aviez seul sans le cueur,
Ou le cueur seul, point n’auroit de vigueur.
Prens les tous deulx et en faictz ung trouppeau,
Enveloppez dedans unc blanc drappeau,
Puis, en l’escrin que ton doulx œil descoeuvre,
Sont bien enclos affin qu’on ne les treuve.