Deux ans et plus Amadis m’a tenu
En son service à grands coustz et despens,
Et ce pendant me suis entretenu
D’ung foible espoir qui trop me tient suspens,
Et toutesfoys point je ne m’en repens :
Car c’est à vous à acquiter ses debtes,
Puis que de luy seul heritier vous estes
De sa prouesse et liberalité.
O
Roy uny à l’immortalité
Favorisé des ames plus parfaictes,
J’auray de vous plus que n’ay merité,
Prenant en gré les œuvres que j’ay faictes.