N'ayant pour l'instant pu consulter aucune des éditions de l'œuvre modernisée par Jean Chaperon que nous fichons dans la base et où nous savons, par Stephen Rawles, que figure une ballade liminaire, nous faisons l'hypothèse que cette ballade est la même (aux graphies près peut-être) que celle qui figure déjà dans l'édition publiée par Vérard en 1494. Cet incunable étant pour l'instant la seule édition dont nous ayant pu consulter un exemplaire, nous prenons le parti de décrire le texte d'après cet état plus ancien. On ne peut toutefois pas totalement exclure qu'il s'agisse d'un texte différent. Si néanmoins, comme c'est probable, il s'agit bien du même texte, la ballade est composée en décasyllabes, sur une structure de trois onzains conclus par un sizain et elle a pour refrain : "Siege d'amours gist en noble couraige".