Signé de la devise de Corrozet : "Plus que moins".
Nous ne notons parmi les personnes évoquées dans la pièce que celles qu'il nous est possible d'identifier : l'auteur du blason du ventre, qui reste anonyme, est également mentionné dans le texte.
Notons qu'il est d'ailleurs possible que Corrozet lui-même ne sache pas vraiment qui sont les auteurs visés par ses propos, à part sans doute Marot, qui seul à l'époque était clairement reconnu comme l'auteur du blason du beau tétin. De fait, toutes ces pièces paraissent d'abord anonymes et, à moins d'être dans l'entourage immédiat d'acteurs de la publication des Blasons anatomiques du corps féminin ici visé, les lecteurs ne pouvaient savoir qui en étaient les auteurs. Or, si Corrozet travaille étroitement avec Denis Janot qui a imprimé une des éditions des blasons, ce n'est assurément pas dans cette version du recueil que Corrozet a lu les pièces qu'il critique, puisque l'édition Janot ne contient pas, par exemple les blasons du ventre, du nez et de la mort mentionnés dans le poème. Parmi les éditions survivantes du recueil collectif, il est vraisemblable que Corrozet ait eu entre les mains un exemplaire d'une édition lyonnaise, comme celle de Harsy, 1536. Ce sont donc bien les productions textuelles, plus que les personnes, qui sont visées par la critique morale développée par Corrozet dans le poème.
Par souci de ne pas fausser la perception des relations dans la pièce, nous ne rendons pas non plus compte du bref passage, f. 40 r°, où Corrozet s'adresse collectivement au groupe de poètes ("vous [...] qui faictes ces Blasons") qu'il vient d'évoquer au feuillet précédent.