Depuis Du Verdier, et sur la foi du post-liminaire datant la mort de l'auteur en septembre 1540 (voir texte 37048), on considère que cette édition (que l'éditrice moderne de l'œuvre, Hilary M. Tomlinson a pu penser princeps, voir bibliographie) est aussi de 1540. C'est toutefois peu probable, d'une part parce qu'en réalité cette édition lyonnaise n'est pas la princeps mais suit partiellement l'édition tourangelle, qui elle est datée de 1540 (voir édition 36990) et d'autre part parce que l'hypothèse d'une impression plus tardive (peut-être en 1542 ou 1543 ?) recouperait les observations de Guillaume Berthon (voir bibliographie) selon lesquelles l'activité de Sulpice Sabon est surtout attestée pour la période 1542-1545.
Nous remercions Guillaume Berthon qui nous a permis de consulter ses clichés de travail de l'unicum conservé à la Bibliothèque Méjanes d'Aix-en-Provence, à partir desquels nous décrivons ici l'édition.