Proscrit en 1540 (peut-être pour sa conduite grossière et violente dans les rues de Dieppe ?) avant d'être restitué dans son office de conseiller du Parlement de Rouen en 1542.
Fils aîné de Marie de la Roche et de Gieuffroi ou Geoffroy Miffant, sieur de Longueil (voir Bigot de Monville, en bibliographie), il n'est pas celui que Jean Doublet mentionne dans son élégie 20, contrairement à ce que suppose Prosper Blanchemain (voir bibliographie).
Bigot de Monville le dit également marié à Marguerite Surreau, qui lui survit jusqu'en 1584 au moins. De cette union naissent au moins deux filles encore mineures en 1563. L'une d'elles, prénommée Cécile, se marie en 1581 et a un fils en 1588 : elle ne peut donc pas être identifiée à son homonyme plus âgée (voir notice "Cécile Miffant"), dame de Bois-Robert, veuve en 1557.
Celle-ci ne pourrait être considérée comme la fille d'Etienne (ce qui n'est pas totalement exclu mais correspond à une hypothèse tout de même fragile) que dans le cas où ce ne serait pas lui mais un parent homonyme, seigneur de Criquebeuf, mort avant 1563 et comme lui conseiller au Parlement de Rouen (peut-être nommé après 1550 ?) qui a fondé une famille avec Marguerite Surreau, dame de Farceaux et eu à son tour une enfant prénommée Cécile.