Épouse le trésorier de Crémone, Georges Grolier, le 20 janvier 1527 ou 1528.
On connaît sous son nom une très légère réécriture d'un unique dizain dont la version originale pourrait plutôt être de Claude Chappuys. L'intervention se limite globalement à une féminisation de l'énonciation, cohérente avec l'identité auctoriale annoncée au titre de la pièce. C'est bien léger pour conférer à cette dame un statut d'autrice et on peut à bon droit hésiter à la rattacher à cette catégorie. Nous le faisons néanmoins ici, non pas en vue de surévaluer la possible activité littéraire de Jacqueline Stuard, comme de nombreuses références critiques tendent à le faire alors que nous ignorons si elle a pu exister en dehors de ce modeste exercice d'adaptation de dizain, mais simplement pour indiquer que le nom de Jacqueline de Stuard est associé à une telle pratique auctoriale dans l'ouvrage imprimé de Bonaventure Des Périers où figure cet état de la pièce qui circulait déjà depuis quelques années par le manuscrit (voir la fiche Jonas correspondante).