Commentaire
Ce sonnet ne figure que dans les exemplaires de l'édition de La Médée ayant une page de titre au nom des frères Bouchet, ce qui est le cas notamment de l'exemplaire de Glasgow : c'est d'après un cliché de la page de titre reproduit dans un article de Coleman (voir bibliographie) que nous décrivons la pièce.
Le texte est suivi de la mention "L’un apres l’autre. G. Bouchet", qui paraît une signature. Toutefois une annotation manuscrite marginale portée sur l'exemplaire de Glasgow indique "De ce Sonet sc. de S.M. est autheur et le donna à guill. Bouchet". Comme il semble que cette observation soit due à Roger Maisonnier, possesseur du livre et ami de Bouchet comme de Sainte-Marthe, Coleman et Brunel désattribuent le sonnet à Bouchet pour l'attribuer à Sainte-Marthe. L'hypothèse est d'autant plus vraisemblable que Sainte-Marthe revendiquera comme sien un quatrain "pour l'imprimerie de Bouchet", composé sur la même idée que celle de ce sonnet et figurant sur la page de titre d'au moins une édition des imprimeurs-libraires de Poitiers postérieure à 1560.
Le sonnet a été réécrit, et réduit en sizain dans une édition ultérieure (voir texte lié).