Succède en 1549 à François Budé dans son office de notaire du roi. À ne pas confondre avec son homonyme plus jeune (peut-être un descendant ?) qui épouse en 1583 Françoise Chabot.
Si l'on en croit les notices d'archives citées, Robert de Saint-Germain est veuf en janvier 1553 d'Anne Tronson, épousée le 27 février 1550 n.s. et dont il a eu un fils en septembre 1551, Jean. Hélène Michaud (voir bibliographie) semble toutefois considérer que l'inventaire du 18 janvier 1553 qui fournit ces informations n'est pas lié au décès d'Anne Tronson, mais à celui de Robert de Saint-Germain lui-même, ce qui avancerait la date de sa mort d'une vingtaine d'années et amènerait par conséquent à considérer que le patient de Guillaume de Baillou mentionné par Joël Coste et Robert Descimon (voir bibliographie), également secrétaire du roi et mort en 1574, serait un autre homonyme.
Il faudrait consulter directement ces archives pour trancher cette question, mais nous prenons pour l'heure le parti de nous fier aux résumés des archives, qui nous paraissent concordants et sans ambiguité, et de considérer que le patient de Guillaume de Baillou et notre notaire et secrétaire du roi ne font qu'un. Il paraît en revanche peu probable qu'il s'agisse du même que monseigneur de Saint-Germain, gouverneur de François de Pisseleu.
À noter : les reproductions de privilèges recensés dans cette notice le sont toujours du patronyme "de Saint-Germain" seul. Il serait donc théoriquement envisageable que ce ne soit pas Robert mais un (ou plusieurs) autre(s) Saint-Germain qui en soi(en)t le(s) signataire(s). Toutefois, les archives ne semblent pas présenter d'autres Saint-Germain occupant à la même époque des fonctions d'officier royal compatibles avec une telle tâche et, malgré cette légère incertitude, il a paru raisonnablement fondé de lier ces privllèges à la présente notice.