Cil qui premier, a faict d’Imprimerie
L’invention, n’a pas peu mérité,
Il a remis les Arts en vérité,
Et reparé l’antique Librarie.
C’est ce qui faict, que plus on ne varie,
A faire escrits, pour la posterité,
Dont l’Esprit bon, plein de maturité,
Conçoit tout bien, et fuyt la menterie.
Sans Escriture, on diroit estre un Songe
L’humaine vie inconstante et qui plonge
L’Homme terrien, corruptible et mortel.
Or Escrits Sainctz, donnent à l’ame envie
D’aymer vertu et de chercher la vie,
Pour parvenir à un estre immortel.