La Mort n’est rien que separation
De deux conjoinctz : c’est du Corps et de l’Ame,
Par laquelle a l’Esprit fruition
De son Espoux, qu’il soubhaitte et tant ayme.
Le Corps s’en va pourrir dessoubz la lame,
Et fait l’Esprit vivre de luy disjoinct,
Lequel, estant paravant à luy joinct,
N’estoit que serf, languissant en sa vie.
Ò doulce Mort, qui à Dieu nous conjoinct,
De tous plaisirs rendant l’Ame assouvie !