Ton doulx regard, soubz cest habit de dueil,
A je ne sçay quelle vertu latente,
Car pour t’avoir gecté ung seul traict d’œil,
Je m’esjouys, et soubdain je me dueil ;
Seur de l’amour, et doubteux en l’attente,
Je me complais, et puis je me contente,
Tost me console, et tost me desespere,
Et larmoyant souvent, je riz et chante,
Dont dire fault qu’en ta face plaisante
Gist mon malheur et fortune prospere.