Si tes beaux yeulx, pour rompre l’entreprise
De mon las cueur, te monstrent couroussée,
C’est pour neant : la flamme est trop esprise
Au plus profond de ma triste pensée.
Tant plus sera ta volunté glacée,
Moins sera froid mon cueur de son desir.
O dur effect de l’amoureux plaisir,
Qui tousjours ard sans trouver refrigere,
Ne se voulant par reffus dessaisir
Du bien parfaict qu’en te servant espere !