Quand la belle aulbe amene le cler jour,
On la voit foible, et puis peu à peu croistre.
Mais toy
Salel, de ton heureux sejour
As faict à coup ung midy apparoistre,
Qui esclarcit le lieu qui te veit naistre.
Ô luisant astre ! ô soleil terrien !
L'autre soleil eclypse peult cognoistre,
Mais ta lumiere à la nuict ne doibt rien.