Ecoute, anfançon de Silene,
Bacus, si tu veus charger pleine
Ma jeune vigne de raisins
Plus que celles de mes voisins,
Et que la vierge Icarienne
De son pere ne se souvienne,
Brulant de son chien éteal
Les vignes causes de son mal,
J'honorerai ton beau septembre
De ce bouc cornu ronge-pempre,
Et le faisant trois fois roüer
Aux quatre corniers du pressouer,
De ses rouges venes saigneuses
Je teindrai tes pipes vineuses,
Puis, sur le haut de cet ormeau,
En vœu, je t'apendrai sa peau.