Fils d'Antoine Le Crec, écuyer, et de Marie Du Thier, sœur de Jean.
Il est vraisemblablement amateur de musique : on le sait d'une part possesseur du Chansonnier de Copenhague, dont il hérite d'un musicien de la cathédrale de Sens, Jean Du Moulin , et d'autre part dédicataire en 1557 du Secondo libro delle muse a tre voci. Canzon villanesche alla napolitana, di nuovo raccolte, publié à Rome par Antoine Barré [RISM 1557/20] (voir notice Ricercar de David Fiala). Son ami Magny, qu'il a fréquenté la même année à Rome, le met également en scène dans ses vers jouant du luth. Il suggère aussi que sa courtisane favorite se prénomme Isabelle (sonnet 82). Il s'agit peut-être de celle dont Wilkin (voir bibliographie) nous indique qu'elle a été arrêtée à Rome en 1557 pour immoralité.