À ne pas confondre avec des homonymes vraisemblablement plus âgés que lui et déjà mort depuis une trentaine d'années au moment où la pièce qui lui est adressée est écrite. Ces homonymes sont :

• le célèbre architecte (ou "maçon", "maître maçon") Jean de Beausse, de Beauce ou de Beaucé dont le véritable nom est en réalité Texier, qui a notamment conduit des travaux de la cathédrale de Chartres à partir de 1506 et qui est mort en 1529 ;


• Jean III de Beaucé, marié à Charlotte Ferré en 1512, père de Claude de Beaucé et mort au plus tard en 1523.

Si on peut écarter l'hypothèse d'un lien de parenté entre notre personnage et le premier de ces homonymes, on ne peut en revanche totalement exclure qu'il puisse être de la famille, d'origine bretonne, du second. Signalons toutefois qu'en ce cas les origines de notre Jean de Beaucé seraient un peu éloignées du milieu poitevin dans lequel il semble avoir évolué, même s'il pourrait tout à fait s'être déplacé pour faire des études de droit dans cette ville, par exemple.

Il est donc sans doute plus probable que ce Jean de Beaucé soit plutôt implanté dans le Poitou, qu'il partage les idées réformées de ses relations - et notamment de Babinot, qu'il paraît avoir reçu dans son jardin - et que, portant un nom courant, il n'ait pas de rapport direct avec ses homonymes identifiés.