On connaît deux témoins manuscrits de cette version du troisième livre du Courtisan :
l'une partielle dans le ms. BnF fr. 2335, l'autre complète dans le ms. de la bibliothèque de Copenhaque, Thottske 1088.Cette traduction est très littérale et elle constitue une version préparatoire de la traduction définitive assumée par Jacques Colin. Cet état de texte a semble-t-il circulé au titre d'échantillon de son travail en cours. Ce n'est généralement pas celui que l'on trouve dans les imprimés.
Cette version de traduction a pu être faussement attribuée à Mellin de Saint-Gelais (Molinier, Klescewski, Costa, Defaux etc.) mais l'hypothèse ne tient pas (voir Sicard et Joubaud, à paraître).