Une édition toulousaine, chez Boudeville en 1558 est mentionnée par Du Verdier (USTC 41583). Aucun exemplaire survivant n'en est repéré, sans que l'on puisse déterminer si Du Verdier a cependant pu en voir un ou s'il commet une erreur en fournissant cette référence.
Par ailleurs, Des Masures lui-même rapporte la mésaventure qu'il aurait connue auprès de Nicolas Edoard, à Lyon, la même année : son Hymne aurait été imprimé sans soin dans cet atelier. Or ce grief est à mettre en relation avec une pratique bien attestée de cet imprimeur : avec le concours de Barthelémy Aneau, il s'empare en effet de plusieurs pièces de circonstance de même type en cette année 1558 pour les diffuser sans grand souci du respect de leurs auteurs. Ainsi, même s'il n'existe là encore aucun exemplaire survivant répertorié d'une telle édition, il est très probable que celle-ci a en effet bien existé.
Conformément au principe suivi dans l'établissement de notre base, nous prenons toutefois le parti de ne consacrer ici de fiche spécifique qu'à l'édition dont des témoins sont encore aujourd'hui attestés.