Selon Blanchemain (voir bibliographie) elle pourrait être identifiable à L'Admirée, la muse de Jacques Tahureau. Le critique fonde son hypothèse sur la lecture d'un poème de La Péruse à F. de G. (Texte 8845) dans lequel il semble présenter L'Admirée, comme la sœur de cette F. de G., elle-même identifiée à la Francine célébrée par Jean-Antoine de Baïf. Or celui-ci est supposé avoir rencontré sa muse à Tours (voir Ronsard, Le Voyage de Tours, 1555) et des actes (voir archives 1 et 2) nous montrent bien les liens de parenté entre Françoise et Marie de Gennes, tourangelles sans doute majeures mais encore jeunes en 1561 (une autre sœur, Catherine, est sous tutelle et semble encore mineure), qui sont peut-être nées c. 1535. Blanchemain lit par ailleurs le vers de Baïf "Rien que Genne et tourment ton nom ne me promet", dans les Amours de Francine, comme un clin d'œil onomastique au patronyme de Françoise, et par conséquent à celui de sa sœur Marie. Henri Chardon (voir bibliographie) met pour sa part en doute cette hypothèse sans trancher sur l'identité de L'Admirée, tandis que Darmesterter et Hatzfeld penchent plutôt pour une identification à Marie Grené, que Tahureau épouse en 1555, le frère de Marie de Gennes, Guillaume, pour témoin.
Il existe plusieurs homonymes contemporaines avec lesquelles la tourangelle Marie de Gennes ne doit pas être confondue :
En revanche, on ne peut totalement exclure qu'elle puisse être la Marie de Gennes, troisième épouse puis veuve en 1586 de Gaucher Forget, seigneur de la Gautinière, sieur de la Quantière, mère de Daniel Forget, né en 1581, encore active en 1590 à Amboise (archives 3 et 4).