Ces initiales ne permettent pas pour l'heure d'identifier le nom ou la formule qu'elles représentent. On observe toutefois que :

• l'unique plaquette repérée sous cette signature comporte des vers d'un auteur tourangeau, Guillaume Vincent ;
• que la marque aux trois croissants entremêlés sur la page de titre de l'édition imprimée par J.A.G. - certes fréquente à l'époque, comme nous le rappelle Malcolm Walsby que nous avons interrogé sur le sujet - est assez régulièrement employée à Tours;
• et que les deux lettrines utilisées dans la plaquette rouennaise le sont aussi dans des ouvrages imprimés par le tourangeau Mathieu Chercelé.

Raphaël Cappellen, qui a beaucoup travaillé sur le milieu de l'imprimerie et de la librairie à Tours et que nous avons également consulté sur cette question, considère qu'on ne peut donc pas exclure que ce soit Chercelé qui se cache derrière J.A.G. et qu'en tout état de cause l'impression a plutôt l'air d'être tourangelle que rouennaise.