USTC mentionne également une édition de 1559 (58162) conservée à Orléans, que nous n'avons pu consulter. Il est possible qu'il y ait là une coquille pour 1549.
L'ouvrage connaît une réédition lyonnaise en 1592 sous le titre de Discipline militaire, que nous n'intégrons pas ici. L'œuvre donne également lieu dans la seconde moitié du XVIe à plusieurs traductions en italien, espagnol, anglais et allemand.
La question de l'auteur n'est pas totalement tranchée : comme le rappelle Abel Lefranc (voir bibliographie) l'œuvre a été attribuée dès le XVIe siècle à Guillaume Du Bellay mais aussi à Raymond de Rouer. Sur la foi d'une notice biographique écrite par le fils de ce dernier, l'attribution à Rouer a paru vraisemblable aux critiques du début du XXe siècle. Mireille Huchon indique au demeurant que "les détails biographiques donnés dans l'œuvre correspondent à ce que l'on sait de la vie de Raymond de Rouer, sieur de Fourquevaux" (voir bibliographie). Certes, l'hypothèse d'une intervention de Guillaume Du Bellay est toujours envisagée par la critique la plus récente (voir par exemple l'article de Lionel Piettre, 2022 en bibliographie), mais l'ampleur de cette intervention reste à définir et il paraît difficile de déterminer si elle relève d'une puissante influence ou d'une réelle implication auctoriale. Eu égard à ces éléments, nous prenons le parti de considérer que l'hypothèse la plus convaincante reste l'attribution à Fourquevaux, même si elle demeure en partie incertaine.