Pseudonyme utilisé dans une fausse adresse, à Turin. Il est possible que se cachent derrière ce nom les frère Marchant (ou Claude Marchant seul) qui auraient pu l'utiliser pour publier en 1550 un ouvrage encore protégé par un privilège, Les quatre livres de Caton de François Habert. La proximité sémantique des deux noms, "marchand" et "l'épicier", ainsi que le fait qu'on attribue aux deux frères installés à Lyon la publication de ce même ouvrage deux ans plus tard, une fois le privilège parisien expiré, pourraient corroborer cette hypothèse. Toutefois, on ne connaît aucun exemplaire survivant de cette publication de 1552 qui aurait permis de comparer les ouvrages. Il faudrait examiner le matériel utilisé par les imprimeurs de Lyon avec celui qui est employé par le prétendu Jean L'Espicier pour confirmer ou infirmer notre hypothèse, ce que nous n'avons pour l'instant pas eu l'occasion de faire.