"L'homme et la science ont fait de la médecine moderne une pratique qui peut, et parfois croit devoir, se substituer à la nature - et même à Dieu pour fabriquer le corps in vitro et/ou le restaurer par des interventions aussi invasives qu'agressives. Au moment où certains s'interrogent sur la justesse d'une telle démarche et sur les limites qu'il faut lui imposer, au moment où certains s'interrogent sur l'image du corps humain que l'on veut construire, il est enrichissant de s'intéresser au XVIe siècle pour qui, au contraire, la médecine est conçue comme la quête ou la conservation des équilibres du corps et de l'esprit."