Michon Cédric, « Les richesses de la faveur à la Renaissance : Jean de Lorraine (1498-1550) et François Ier », Revue d’histoire moderne & contemporaine, vol. 50, n° 3, 2003, p. 34-61

 Bib Article: id 14224
Titre de l'article
Les richesses de la faveur à la Renaissance : Jean de Lorraine (1498-1550) et François Ier
Page début
34
Page fin
61
Synthèse

"Jean de Lorraine présente la figure originale d’un courtisan qui jouit sans discontinuité de la faveur royale des débuts du règne de François Ier jusqu’à sa mort. Faisant le choix de la toute puissance royale, il s’abandonne à la gratuité de la grâce du souverain, ne cherchant pas à se rendre indispensable et ne jouant ni la carte de la compétence technique, ni celle de la faction. Sa trajectoire est originale et son statut évolue. De compagnon des plaisirs, il devient ministre, puis est renvoyé aux plaisirs et conservé en carte de réserve de la royauté. Son destin est donc tout différent de celui d’un Montmorency ou d’un Chabot. Il incarne ainsi la complexité du fonctionnement de la faveur sous François Ier. Il n’y a pas alors confusion entre les sphères politique et privée à la tête de l’État, mais subtil chevauchement, parfaitement maîtrisé par un souverain suffisamment maître du jeu pour joindre ou disjoindre à volonté les deux univers selon ses intérêts."

DOI
10.3917/rhmc.503.0034
 
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