Selon Caroline Ruutz-Rees (voir bibliographie), "Le Bénac dont il s'agit est peut-être Jean-Marc, baron de Montault et de Bénac, ou plus probablement, comme le ferait supposer le ton de la dédicace, un de ses fils, ou quelque autre parent". S'il s'agit d'un de ses enfants, cela ne pourrait être que Jean-Paul de Montaut (voir ce nom), seul à porter non seulement un prénom compatible avec la désignation adoptée par Sainte-Marthe mais aussi héritier du titre de Bénac. Il y a bien, selon le père Anselme, deux de ses cadets prénommés Jean,
Mais aucun des deux ne paraît avoir porté le titre de Bénac, passé seulement aux trois aînés, Jean-Marc, Philippe puis Bernard.
L'hypothèse d'une identification à l'un des fils de Jean-Marc (voire à un parent plus éloigné) paraît moins plausible que Caroline Ruutz-Rees semble le penser :
Nous n'excluons pas que le Jean Benac s'adressant à Sainte-Marthe puisse être un quasi homonyme n'appartenant pas à cette puissante famille du Sud-Ouest. Mais s'il s'agit bien d'un Montaut, le plus probable serait qu'il s'agisse de Jean-Marc.