Pièce
Complainte pour un detenu prisonnier
S'il est ainsi, comme tresbien je croy
Français
Complainte (Vers)
Pierre Jourda identifie le "je" du détenu prisonnier à Clément Marot. Michèle Clément conforte cette hypothèse, plus convaincante que celle de Gérard Roussel avancée par Félix Frank, voire de celle de François Ier, dont le nom a pu être proposé par ailleurs. Le destinataire prénommé "François" pose également des problèmes d'identification : considérer comme Abel Lefranc ou, différemment, Félix Attance qu'il s'agirait du roi François Ier impliquerait des torsions interprétatives peu vraisemblables ; Philip August Becker propose de reconnaître sous ce prénom François Ricardot, au service de Renée de Ferrare ; nous suivons ici plutôt l'hypothèse formulée par Michèle Clément qui suppose qu'il pourrait s'agir de Rabelais. D'autres allusions, par exemple à "deux brebiettes" (v. 541), ne sont pas vraiment élucidées : nous prenons le parti de les laisser de côté.
Terminé
Jourda Pierre, Marguerite d'Angoulême, duchesse d'Alençon, reine de Navarre (1492-1549). Étude biographique et littéraire [2 tomes], Paris, Champion, 1930, p. 1129-1133.
fait parler Marot Clément (1496-12 Sep 1544)
évoque Marguerite de Navarre (11 Apr 1492-21 Dec 1549)
s'adresse à Rabelais François (1450 to 1500-9 Jan 1553 to 14 Mar 1553) [v. 418 et sq. sous le prénom de "François" ; hypothèse formulée par Michèle Clément dans l'édition moderne du texte]
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Claire Sicard et Pascal Joubaud, Notice Texte 39324, Scripta Manent, état du : 07 juillet 2023